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09/06/2025

Exercices Prise de décision

Prendre une décision -Établir priorités (outil)

Outil : Déterminer un objectif et établir ses priorités pour atteindre cet objectif

Choisis une journée où tu es seul ou à tout le moins dans un endroit où tu ne seras pas dérangé, tu te sens bien, calme… allez-y, à l’ordinateur ou sur une feuille de papier… écris :

Tâches (projet, activité…) à effectuer ou qui ont tendance à te faire procrastiner (Une tâche, ça peut être tout simplement des tâches de tous les jours : ménage, travail, courses, rendez-vous à prendre… ou préparer les impôts, classer, nettoyer la salle de bain, faire le grand-ménage…)

Évalue ton niveau de procrastination (échelle de 1 à 10 ; 10 étant le plus haut) Comment tu te sens quand tu penses à cette tâche, quel est ton niveau de stress, de procrastination ?

Quelle est (ou quelles sont) la conséquence de procrastiner sur cette tâche ? (faible performance, diminution du bien-être, augmentation de stress, d’anxiété, de dépression, faibles résultats académiques, faible satisfaction dans la vie…)

Pourquoi veux-tu la faire ? Quelle est ta plus grande motivation ? (enfin terminé, je vais avoir une augmentation ou des félicitations, fier de moi…)

Quel est l’objectif ? Le résultat à atteindre ?

Quelle est la date de réalisation ?

Quelles sont les étapes pour arriver à ton objectif à temps ?

Qu’est-ce qui te barre la route ?

De quoi as-tu besoin (ressources, qualités, forces, autres…) pour réaliser chaque tâche ?

Quand et comment sauras-tu que tu as atteint votre objectif ?

Attribue-toi une récompense, un plaisir pour chaque tâche réalisée. Conserve du temps pour la détente entre les étapes. Garde tes réponses pour évaluer ta progression.

Tu peux aussi utiliser le tableau suivant Comment établit mes priorités ?

Comment établir mes priorités / Déterminer un objectif / Établir ses priorités pour atteindre cet objectif

Cet outil me sert de base pour accompagner et guider un client vers l'atteinte de son objectif en lui permettant d'analyser,

en toute objectivité, ce qu'il désire vraiment.

Tableau : Déterminer un objectif SMART* et établir ses priorités pour l’atteinte de cet objectif

A. Déterminer l’objectif :

En quoi c’est si important pour toi aujourd’hui ? Ça va te permettre d’être qui quand tu auras atteint ton objectif ?

B. Demander au client de nommer ce qui est important (quelles tâches il doit accomplir) pour lui, dans sa vie, en ce moment pour atteindre son objectif et les inscrire un à la suite de l’autre

 

Élément, tâche nécessaire pour réaliser ton objectif

Ordre d’importance
1 à 8

% de satisfaction

Entre 10 % et 100 %

Tes ressources, (compétences, forces, qualités, aptitudes…) que tu as pour réaliser cette priorité et arriver au % de satisfaction désiré.

Ressources, (compétences, forces, qualités, aptitudes…) dont tu as besoin ou que tu as à développer pour réaliser cette priorité et arriver au % de satisfaction désiré.

Contraintes (obstacles) à la réalisation de cet élément (tâche) ?

Conséquences (effets) de la non-réalisation de cette tâche pour toi ou ton environnement ?

Ce que tu es prêt à entreprendre comme démarche pour arriver à ton objectif ? ou les changements que tu peux effectuer… ? Ton engagement, ta motivation ?

+ imp.

- imp.

actuel

désiré

1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Importance donnée à chaque point

C. Une fois les éléments (tâches) nommés et pris en note par le thérapeute, demander au client de dire :

a. Dans la liste que nous avons, lequel de ces éléments (ou de ces tâches) est le plus important pour toi ? (mettre le chiffre 1 à côté de cet élément) ;

Il est important d’alterner entre le plus important et le moins important afin de forcer la réflexion chez le client. La simple liste de priorité peut plus facilement se faire par automatisme. Ainsi, d’alterner donne habituellement un portrait plus fidèle de la situation.

b. Dans ce qui reste, quel élément est le moins important pour toi ?

Parfois nous devons préciser que tous les points sont importants. Le but n’est pas d’éliminer un élément, mais seulement de dire lequel est le moins important sans dénigrer l’importance des autres points.

Si 8 éléments furent identifiés par la personne, mettre le chiffre 8 à côté de cet élément ;

c. Dans ce qui reste, quel élément est le plus important pour toi ? Mettre le chiffre 2 à côté de cet élément ;

d. Dans ce qui reste, quel élément est le moins important pour toi ? Mettre le chiffre 7 à côté de cet élément ;

e. Nous continuons les demandes jusqu’au dernier élément de la liste….

Niveau de satisfaction

D. Maintenant, en montrant le premier élément de la liste nous demandons au client de nous donner son niveau de satisfaction :

a. Par exemple entre 0 et 10 ; en spécifiant que 0 veut dire aucune satisfaction et 10 voulant dire le plus haut niveau de satisfaction possible pour lui ;

b. Notez le chiffre annoncé par le client à côté de cet élément ;

c. Fais la même démarche pour chacun des éléments de la liste.

Pointe de tarte

E. On peut faire ensuite un graphique en pointe de tarte (on peut le faire avec le client) :

a. Il y a une pointe de tarte pour chaque élément de la liste ;

b. La largeur des pointes de tarte est en fonction du chiffre de priorité identifiée par le client ; par exemple, l’élément 1 sera plus large que l’élément 8

c. La profondeur de la pointe de tarte sera fonction du niveau de satisfaction identifié par le client.

F. Montrer le graphique au client et lui permettre de le regarder en gardant le silence pendant quelques secondes :

a. Souvent, après quelques secondes de silence, je vais dire au client : on dirait bien qu’il y a des choses qui ne tournent pas rond dans ta vie et j’attends la réaction du client.

OBJECTIF SMART*

Déterminer un objectif SMART permet de formuler des objectifs de manière précise et de les suivre de manière efficace même à long terme, en utilisant ces critères qui aident à définir des objectifs concrets et réalisables, favorisant ainsi la planification, la motivation et la réussite.

·      Spécifique, concret. Le but doit être clairement défini, précis et détaillé. Il répond aux questions du Qui, Quoi, Où, Quand et Pourquoi.

·      Mesurable : assorti d’indicateurs qui permettront de mesurer les progrès et de savoir quand on aura atteint celui-ci.

·      Atteignable, faisable, ambitieux mais réaliste, dans le cadre des ressources disponibles et des contraintes identifiées, pour garder sa motivation à long terme.

·      Réalisable, pertinent et selon ses valeurs

·      Inscrit dans le Temps : découpé en étapes et dates de réalisation réalistes pour rester concentré et motivé jusqu’à l’atteinte de l’objectif. La réalisation doit être lié à une échéance spécifique ou à une période de temps déterminée.

La prise de décision 2 Trouver le problème

1 Comment trouver le problème ?

Écrire tout ce qui te passe par la tête, pour avoir le plus d’information possible afin de t’aider à faire un choix éclairé et pour consolider tes idées. Par exemple : décrire la situation présente ou passée qui vous angoisse ou qui vous tracasse (sentiments, appréhensions, angoisses, personnes impliquées, événements qui se sont produits, tous les faits quoi), même si c’est pêle-mêle ou si cela ne semble pas avoir d’allure ou de sens. Ne pas faire attention à l’écriture, aux fautes d’orthographe, à la composition des phrases… surtout, être honnête avec vous-même et écrire vraiment tout ce qui vous passe par la tête (même si cela vous étonne) ; il n’y a que vous qui verrez cet écrit.

Avant de te coucher, envoie tout ce que tu as écrit à l’Univers et demande d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. À savoir : qui rencontrer, comment dire ou exprimer ce que tu as à dire, trouver les mots, choisir les occasions pour trouver la solution et même mettre le doigt sur votre problème…

Au réveil ou pendant la journée, note les idées qui te viennent en tête, même si elles semblent farfelues et relis tes notes.

Une bonne idée vient parfois d’une idée saugrenue. C’est à répéter à chaque fois que tu te couches et tu laisses aller… dors l’esprit en paix et laisse ton subconscient faire le reste !

Prends une pause d’une journée ou plus (si possible) et fais une activité qui vous plaît.

Relis ce que tu as écrit pour t’aider à décrire la situation actuelle et décrire comment tu voudrais qu’elle soit, en fait quel est le problème : est-ce une personne qui te dérange, un événement passé ou à venir, ton travail, tes finances, tes enfants, ta famille… as-tu un secret que tu ne veux ou ne peux dévoiler…, décris comment tu te sens, comment tu aimerais être ou tu aimerais te sentir. Avant de te coucher, tu envoies encore tout ce que tu as écrit à l’Univers et tu demandes d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (sois à l’écoute des signes ou messages qui t’arrivent) et note les idées qui te viennent en tête, même si elles semblent farfelues…

Encore une petite pause. Ton subconscient en a besoin pour démêler tout cela, aller chercher des solutions, te faire voir plus clair… Bien entendu, prends de bonnes respirations, répète-toi des mots positifs, visualise du positif… Avant de te coucher, tu envoies toujours tout ce que tu as écrit à l’Univers et tu demandes d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (sois à l’écoute des signes ou messages qui vous arrivent) et note les idées qui te viennent en tête, même si elles semblent farfelues…

Et puis, là, encore, tu t’arrêtes. Regarde ce que tu as écrit et essaye de démêler tout cela. Prends un papier ou l’ordinateur, fais trois colonnes, une pour décrire la situation actuelle ou le problème, une pour décrire la situation souhaitée et la troisième pour expliquer ce qu’il faudrait que tu fasses pour arriver à la situation souhaitée. Avant de te coucher, envoie tout ce que tu as écrit à l’Univers et demande d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (sois à l’écoute des signes ou messages qui t’arrivent), note les idées qui te viennent en tête, même si elles semblent farfelues...

Visualise la situation souhaitée et imagine ou essaye d’imaginer comment tu te sens, comment tu la ressens, qu’est-ce qui t’empêche d’arriver à la situation souhaitée… laisse aller ton imagination, tout en restant positif, calme, créatif. Et encore là, avant de te coucher, envoie tout ce que tu as écrit ou visualisé à l’Univers et demande d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (sois à l’écoute des signes ou messages qui t’arrivent), note les idées qui te viennent en tête, même si elles semblent farfelues.

2 La dédramatisation

Définition : enlever ou retirer à quelque chose ou à un événement son caractère dramatique.

L’objectif, c’est de changer sa perception des épreuves et difficultés, de voir les choses dans une perspective plus réaliste, d’arrêter de s’apitoyer sur son sort et de ne voir que les mauvais côtés des choses.

Pour cela, répondre par écrit à quelques questions peut être profitable et avantageux. En voici quelques-unes et Tu peux ajouter celles qui te passent par la tête.

Est-ce que je m’inquiète vraiment pour la bonne chose ?

Si je règle mon problème (ce qui m’inquiète ou me dérange ou ce qui peut arriver…), est-ce que je vais m’inquiéter pour une autre chose ? peut-être que c’est un excès de stress plutôt qu’un risque réel qui me fait voir (percevoir) ce problème (ou ce qui semble être un problème).

Est-ce que j’échangerais certaines choses pour faire disparaître ce problème… je pense à ce qui va bien dans ma vie, tout en ayant un pied dans le présent…

En focalisant sur ce qui va mal, j’ai peut-être parfois tendance à oublier ce qui va bien.

Si j’étais reposé, est-ce que je serais moins affecté par ce problème ?

Peut-être que je vois la vie de façon négative, parce que je suis trop fatigué… qu’est-ce que je fais de mes journées, de mes semaines ? Est-ce que je m’en demande trop ?

Ma façon d’agir et/ou mon attitude est-ce que ça peut être la cause de mon problème ?

Comment j’agis ou je réagis…

Prendre du recul, rester calme permet de mieux juger.

Ma perception de ce problème dans un an, quelle est-elle ?

Se projeter dans le temps, tout en ayant un pied dans le présent, se transporter par la pensée dans l'avenir et prendre le point de vue imaginaire de la situation un an après. Peut-être que certaines choses m’apparaissent sans importance.

Même chose pour le passé, si je pense à certaines épreuves passées, c’est souvent de vagues souvenirs sans importance.

En faisant cet exercice de projection dans le temps, cela me permettra d’être dans une meilleure position pour me poser la question suivante : La situation est-elle aussi critique que je le prétends?

Suis-je capable de trouver des solutions à ce qui pourrait arriver de pire ou de grave dans ma vie ?

Je prends une feuille de papier (ou l’ordinateur), je me fais 2 colonnes. Je note les pires choses qui pourraient m’arriver, par exemple : me perdre en voyage… et dans l’autre colonne, j’écris toutes les façons positives de composer avec la possibilité. Faire cet exercice avec plusieurs exemples différents permet de se préparer à toute éventualité.

Ma vision de MA réalité est-elle complète ?

Ai-je des œillères, est-ce que je ne vois qu’une partie de la réalité ? Est-ce qu’il y a un point de vue qui amenuiserait ce problème ?

Est-ce que certaines personnes, avec une perspective différente, ne verraient pas vraiment de problème dans cette situation ? Je pense à des personnes de confiance et j’essaie d’imaginer ce qu’elles en penseraient ou comment elles réagiraient.

Mes attentes sont-elles illusoires ?

Faudrait-il que j'ajuste mes attentes ? Ai-je trop ou pas assez d’attentes ? Est-ce que j’exprime clairement ce que je veux ? Est-ce que je comprends bien ce que les autres attendent de moi et ce que j’attends d'eux ?

Est-ce une opportunité d’apprendre ?

Beaucoup de circonstances désagréables, en apparence, contribuent en réalité à notre bien... je sais on entend cela souvent, mais quand même est-ce une opportunité de cheminer, c’est sur MON chemin, pourquoi ?

Pour me réveiller, pour me forcer à changer et à voir autrement… à découvrir ma vraie nature, à lever le voile, à sortir du placard ? Quels sont les efforts qu’il me faut faire pour que le résultat me fasse progresser vers un mieux-être ?

Est-ce que je dois changer ma façon de vivre ?

Ai-je des croyances erronées, cachées, limitantes ? Suis-je à côté du chemin, suis-je aveugle ou est-ce que je me cache des vérités ? est-ce que je suis en train d’y voir plus clair ?

Qu’est-ce qui me motive à progresser ?

Ai-je besoin de me créer des problèmes comme une source de motivation au changement ? Quand tout va bien, est-ce que je stagne ?

3 La peur

J’ai peur de prendre une mauvaise décision, cela me bloque ou m’empêche d’aller de l’avant !

Je me débarrasse de cette PEUR.

Par quel bout commencer ? Encore là, je vais me poser des questions.

Ai-je déjà été dans ce genre de situation ? Qu’est-il arrivé ? Qu’est-ce que j’ai fait ou qu’est-ce que je n’ai pas fait ? Ai-je agi ou réagi correctement ? Est-ce que je changerais quelque chose et quoi ?

Quels sont les enjeux de cette décision pour moi ?

Qu’est-ce que je peux gagner ou perdre en prenant cette décision (pour moi d’abord et pour les autres ensuite) ?

Quels seraient les changements ou les conséquences (directes ou indirectes) pour moi d’abord et pour les autres ensuite ?

Quelles alternatives s’offrent à moi si je prends telle ou telle décision ?

Quelles sont les solutions possibles, quel est mon dilemme, ai-je une solution de remplacement ?

Quels seraient les changements ou les conséquences (directes ou indirectes) pour moi d’abord et pour les autres ensuite ?

Quelle est ma date limite pour prendre ma décision ? Est-ce que je me donne 1 jour, 1 semaine, 1 mois… ?

Il est très important de se donner du temps mais surtout ne pas sombrer dans la procrastination. Quand on pense qu’on a trouvé (Eureka), c’est l'aboutissement d'un processus qui va de l'inconscient au conscient, et qui prend, à un moment donné, la forme d'une décision, d'une résolution. C'est le moment où l'on devient presque certain de sa décision. Presque, car il faut laisser la résolution mûrir pour s'assurer qu'on prend vraiment la bonne décision.

Plus la décision a de répercussions sur notre vie, plus l'ensemble du processus doit faire son chemin, cela peut durer plusieurs mois dans le cas d'un travail, plus d'un an dans le cas d'une séparation, et devrait au moins demander autant de temps dans le choix d'un conjoint ou devant la perspective d'avoir un enfant. Et bien sûr, tout cela dépend aussi de chaque personne et tous les processus ou cheminements déjà faits.

Mon choix est fait.

Je liste les inconvénients (ennuis, soucis, contrariétés…) et les avantages (privilèges, pouvoirs, atouts…)

À la date que je me suis fixée

Je change la date ou pas.

Pour chaque alternative, je relis les enjeux, les avantages, les inconvénients.

Je peux prendre, symboliquement, chaque décision dans une de mes mains (selon ton choix) et je soupèse ainsi chaque alternative et celle que je sens le mieux pourrait être le bon choix pour moi, car je me sens serein et en accord avec moi-même.

4 La visualisation

Me voir dans le futur (tout en ayant un pied dans le présent) et me poser les questions :

Qu’est-ce que je veux avoir ou être d’ici 5 (10 ou 15 ou 20 ans), est-ce que je travaille au même endroit ou ai-je changé, est-ce que j’ai des enfants, suis-je dans la même situation… ?

En visualisant mon futur, cela me permet d’imaginer différentes situations, par exemple : je m’imagine dans 5 ans avec un compagnon de vie ou une compagne de vie, comment cela se passe, quelles sont les concessions, les avantages, les désavantages que j’en retire… ou dans 5 ans, je m’imagine vivant seul, comment je me sens, quels sont les avantages, les inconvénients…

Je pense à la décision que je veux prendre (avec les alternatives, enjeux…) et je me visualise dans le futur quand je prends telle ou telle décision. Comment ça se passe, où suis-je, quels sont mes sentiments, mes émotions, qui fait partie de ma vie… ?

Ce que je fais régulièrement, c’est un arbre de décision en image ou en mots (que je découpe dans les revues).

5 La liste des avantages et des désavantages (le pour et le contre)

Alors là, il faut que je sois le plus objectif possible et toujours avoir en tête mes priorités. Donc, j’écris chaque décision possible avec les avantages et désavantages.

Par la suite, j’essaie d’évaluer ce qui est le plus avantageux selon mes valeurs et ma réalité (pour moi-même et les personnes impliquées dans cette décision)

6 L'illustration

Il est scientifiquement prouvé que notre cerveau conçoit en images toutes ses pensées -même les plus abstraites- avant de les traduire en mots.

La réalisation de schémas mobilise les deux hémisphères du cerveau (le droit pour l’image, la vision globale, la couleur, l’émotion.../ le gauche pour l’analyse, les mots, la logique...) et fait travailler les deux hémisphères conjointement, en une synergie qui multiplie les facultés cérébrales.

Donc, que ce soit sous la forme d’un diagramme, d’une carte mentale, carte d’organisation d’idées, schéma conceptuel, carte sémantique, carte heuristique… le nom n’a pas vraiment d’importance, ce qui est important, c’est de pouvoir représenter notre idée ou nos propos par du texte, des phrases, des symboles, des couleurs, des images, des photos… sous la forme que l’on veut pour que ce soit visuel et visible.

Est-ce que je mets en pratique ce que je dis ?

Pour mes 50 ans, j’avais fait 2 cartes conceptuelles avec photos, images, textes qui représentaient ce que je souhaitais pour mon futur. Quelques années plus tard, j’ai réalisé que 95% de ce que je voulais à travers ces images s’était réalisé. Donc, pendant tout ce temps, j’avais en tête (même inconsciemment) cette programmation positive que je m’étais faite.

Pour mes 60 ans, j’ai réalisé une autre série de cartes. J’ai créé 6 pages différentes que j’ai accrochées pour que ce soit bien en vue. Mes thèmes étaient : le succès, les finances, la maison, la famille et mon réseau, la santé et les activités ou loisirs. J’y ai collé du texte, des images et des photos qui représentent tout ce qui doit faire partie de chaque élément pour que cela se réalise. J’y travaille à tous les jours, ou je devrais dire, mon subconscient et mon inconscient y travaillent à tous les jours.

Tu peux faire la même chose pour prendre ta décision.

Je te présente le concept du diagramme arbre décisionnel, selon Monie Turcotte que je trouve vraiment intéressant et visuel.

Il suffit d’écrire les 2 alternatives possibles (Tu peux te faire plusieurs pages pour plus d’alternatives).

Écrire les avantages et les désavantages de chaque option.

Décrire concrètement ce que représente chaque avantage et désavantage.

Y mettre de la couleur ou un % pour montrer l’importance accordée à chaque élément. Par exemple, accorde jaune pour ce qui n'a pas beaucoup d'importance, orangé pour ce qui nous paraît important, mais secondaire, rose pour ce qui nous semble très important…

Affichez cet arbre dans un endroit où Tu peux y jeter un coup d’œil régulièrement, changez, modifier, ajoutez, enlevez, déplacez… au besoin ou selon votre humeur.

La carte heuristique

La carte heuristique (du grec eurisko : je trouve) ou carte mentale ou Mind Maps (les 2 cartes présentées ci-après sont de Gideon King) ou tableau d'attraction ou de visualisation permet de représenter et d'organiser de manière graphique l'univers d'un concept tel qu'il est perçu par un individu ou plusieurs, de fournir une image plus «parlante» pour l'esprit, quand le langage écrit et parlé atteint ses limites descriptives, structurer et mettre en lien un grand nombre d'informations.

À toi de te créer la carte qui correspond à ce que Tu veux. Voici quelques exemples.

Photo

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7 Prendre conseil

Prendre une décision seul, sans en parler à personne, nous prive souvent d’un point de vue différent ou d’une objectivité ou d’une impartialité quant à nos choix ou à nos pensées.

C’est certain que nos décisions sont prises selon ce que l’on est (émotif, impulsif, rationnel, perfectionniste, indécis…), selon nos valeurs, nos croyances et selon notre vécu. Alors, il est très important de faire attention à sa zone aveugle et ainsi à aller naturellement vers une tendance et à négliger inconsciemment une autre (nous sommes humains après tout !).

C’est pourquoi il faut démontrer de l’ouverture et ne pas négliger toutes les avenues possibles. Il faut aussi admettre que nous ne sommes pas toujours en mesure de prendre des décisions éclairées.

Ainsi, une personne rationnelle pourra privilégier l'analyse des conséquences logiques et éluder la phase consistant à mesurer l'impact de sa décision sur elle-même et sur les autres. Pour illustrer cela, on peut penser à une personne qui est tentée d'accepter un transfert dans une autre ville pour les avantages de la promotion, du salaire, de la progression de sa carrière, sans s'arrêter suffisamment aux effets qu'aura ce déracinement sur sa famille.

Une personne intuitive et imaginative, stimulée à la perspective de générer des possibilités, pourra quant à elle avoir tendance à négliger la collecte des faits : pensez par exemple à la personne qui s'emballe devant un beau projet sans se demander quel est le budget disponible ou si elle peut effectivement ajouter ce projet à son horaire.

Donc, c’est pourquoi tout ce travail d'exploration ne se limite pas forcément à nous seul. Parfois, en pleine incubation d'un projet, d'un choix, on ressent le besoin de savoir comment d'autres que nous réagiraient dans la même situation. Cette méthode a du bon, car il faut parfois explorer ailleurs que chez nos proches, particulièrement si on considère une nouvelle vocation, un déménagement important, un changement de vie radical... Mais à qui s'adresser ?

Ça peut être un ami, un proche, un autre dirigeant, une personne se trouvant à un niveau similaire dans une autre entreprise, ou encore un membre de mon réseau professionnel, l’important c’est de choisir une personne de confiance pour prendre conseil et pour disposer d'un éclairage et d'un point de vue différents sur le problème.

On peut consulter une ou un ami. Mais pas n'importe qui : la personne qui est capable d'être neutre, honnête, détachée et qui a déjà pris une décision difficile dans sa vie, celle qui nous connaît bien et en sait suffisamment sur le contexte pour nous aider à faire notre choix, sans chercher à nous influencer.

On peut aussi avoir recours à de simples connaissances ou à de parfaits étrangers. Sans dire ouvertement ce qui me préoccupe, je pose des questions à droite et à gauche. J’apprends sans engager mon interlocuteur, sans lui demander carrément son avis. Il est enrichissant, dans ce cas, de consulter des personnes qui ont une expérience pertinente.

Prendre un avis extérieur permet de se rassurer. Le regard extérieur permet de prendre du recul dans la manière dont on appréhende un problème, tout en évitant de perdre du temps à réfléchir seul. Le tiers, par sa neutralité, peut mettre en évidence certaines de mes erreurs ou faiblesses sans que j’y perçoive une volonté quelconque de me nuire.

Mais attention, le tiers ne connaît pas toutes les informations, ni les tenants et les aboutissants, concernant la décision à prendre. Je ne dois donc pas prendre au pied de la lettre ce que me conseille le tiers. Il s'agit d'un éclairage supplémentaire, pas d'une solution.

Alors, ces renseignements, glanés auprès d'autrui, valent souvent une fortune, et les conseils de tous ces gens sont précieux... dans la mesure où ils se limitent à être des conseils et qu'on reste seul responsable de sa décision.

Mais surtout, il faut éviter les personnes qui nous jugent, qui nous remettent complètement en question, au point de nous faire douter du bien-fondé de la décision elle-même.

Si on a le sentiment de tourner en rond, pas de gêne à consulter un spécialiste, un expert, un thérapeute... Idéalement, cette personne ne prendra pas la décision à notre place, mais nous incitera à aller plus loin, à nous poser les questions qui importent, et nous fera ainsi gagner énormément de temps.

Cela dit, il demeure que prendre des décisions est difficile, car choisir implique toujours de renoncer à quelque chose, surtout lorsqu'il s'agit d'un choix professionnel. Tu ne pourras jamais savoir comment aurait pu être la suite des choses si tu avais agi autrement. Il faut aussi savoir faire votre deuil du choix parfait, les compromis étant parfois nécessaires pour composer avec certaines de nos limites ou avec les éléments de la réalité sur lesquels nous avons moins le contrôle. De plus, la méthode présentée n'empêche en rien qu'une part d'irrationalité, d'intuition, puisse entrer dans nos décisions. Prendre le risque de tes aspirations n'y fait pas exception.

8 Les indices d'une bonne décision

La bonne décision, c'est d'abord celle qui nous ressemble et qui tient compte des diverses dimensions de nos vies. Un coup de cœur musclé par la réflexion.

C'est celle, aussi, qu'on prend avec la conviction intime qu'on fait un choix qui nous permet de progresser et qui nous donne la force d'aller vers toutes les autres décisions qui nous attendent.

Jamais nous ne saurons à 100 % si notre choix a été le meilleur. Toutefois, une bonne décision devrait nous laisser dans un état d'harmonie face à la situation. Nous devrions nous sentir en mesure de nous engager dans sa réalisation et d'assumer les difficultés qui pourraient surgir et avoir le sentiment qu'elle nous construit.

C’est toutefois en étant dans la réalité (dans le concret) que nous pourrons valider tout cela. Les nouvelles informations (le nouveau contexte, les nouvelles personnes impliquées, les nouvelles obligations…) nous permettront de nous réajuster en cours de route.

Si l'hésitation persiste...

Tu ne parviens pas à une solution satisfaisante. Il faut te poser la question : y en a-t-il tout de même une vers laquelle j’incline, même légèrement ? Quels sont les risques si je la prends ?

Peut-être n’es-tu pas prêt ou ce n’est pas le temps de prendre ta décision ! Alors, attends  ! Ça aussi, c’est prendre une décision. Tu peux te demander aussi est-ce qu’il y aurait des actions à tenter durant cette période pour faire évoluer la situation.

Dans les cas urgents qui requièrent une décision rapide, soupèses les risques de chaque solution et choisis celle qui t’apparaît la moins mauvaise et pour laquelle tu te sens  en mesure d'assumer les conséquences.

Exercice 1 : Expression libre

Il peut être utile de prendre le temps d’exprimer toutes les pensées et les émotions qui se bousculent en toi. Tu peux utiliser la parole, l’écriture, le dessin ou une autre forme d’art pour t’exprimer. Le fait de laisser sortir tes émotions permet de mettre de l’ordre dans tes idées. Cela permet au cœur et à la tête de se parler. Certaines personnes écrivent une lettre adressée directement à leur grossesse, à leur opération, à la situation ou à l’événement… où elles lui font part de leurs sentiments, de leurs doutes, de leurs questionnements… Peu importe ton choix, cet écrit peut être conservé longtemps et relu dans des moments où tu pourrais remettre en question le choix que tu as fait.

J’exprime ici mes pensées et mes émotions

Exercice 2 : Où j’en suis présentement

Il peut être utile d’écrire ou de dessiner ce que tu ressens lorsque Tu penses à chacune des options.

Comment te sens-tu lorsque Tu penses que tu pourrais poursuivre la grossesse, avoir une intervention chirurgicale, rencontrer telle personne, régler telle situation, vivre tel événement ?

Comment te sens-tu lorsque Tu penses que tu pourrais interrompre la grossesse, ne pas avoir une intervention chirurgicale, ne pas rencontrer telle personne, attendre pour régler telle situation, reculer le moment de vivre tel événement ?

Qu’est-ce que ta tête, ton cœur et ton corps te disent ?

Essaie d'imaginer comment ta vie pourrait changer selon les deux options. Comment imagine-tu ta vie dans 1 an si tu poursuis la grossesse, as une intervention chirurgicale, rencontres telle personne, règles telle situation, vis tel événement ? Qu’est ce qui se passerait ensuite ? Comment serait ta vie dans 5 ans ? Dans 10 ans ?

Comment imagine-tu ta vie dans 1 an si vous interrompais la grossesse, n’avais pas une intervention chirurgicale, ne rencontrais pas telle personne, attendre pour régler telle situation, reculais le moment de vivre tel événement ? Qu’est ce qui se passerait ensuite ? Comment serait ta vie dans 5 ans ? Dans 10 ans ?

J’exprime ici mes pensées et mes émotions

Exercice 3 : Facteurs à considérer dans la prise de décision.

Voici une liste de facteurs qui pourraient être considérés lors de ta prise de décision. Des espaces sont laissés après chaque catégorie pour te permettre de réfléchir et de t’exprimer. Tu pourras résumer ta situation par rapport à chacun des facteurs et évaluer si ceux-ci ont un impact plus ou moins important sur ta décision.

Aspect économique : Fais un bref bilan de la situation financière en comparant les ressources nécessaires à chaque option par rapport à tes dépenses. Ta situation financière te permet-elle d’avoir un (nouvel) enfant, une nouvelle personne dans ta vie, de faire ce voyage, de préparer cet événement ? Quelles seraient les conséquences de la grossesse, de cette chirurgie, de cette rencontre, de concrétiser ce projet, cet événement sur ton niveau de vie? As-tu la possibilité d’obtenir du soutien de ton conjoint ou de ta famille ou d’amis ou de collègues ? Est-ce que tu auras du soutien financier pour subvenir aux besoins de l’enfant, pour soutenir et concrétiser ton projet, ton événement? Est-ce que tu seras capable de subvenir à tes besoins à court terme et à long terme? Est-ce que ta carrière pourrait être affectée par cette grossesse, chirurgie, rencontre, projet, événement ?

J’exprime ici mes pensées et mes émotions

Selon toi, est-ce que l’aspect économique est un facteur important à considérer dans ta prise de décision?

Oui, c'est très important

Oui, c'est important

Ce n'est pas très important

Ce n'est pas du tout important

Aspect médical : Est-ce que ton état de santé te permet de poursuivre cette grossesse, de rencontrer cette personne, de concrétiser ton projet, ton événement? Te sens-tu capable d’être enceinte pendant 9 mois, d’avoir cette chirurgie, d’être en présence de cette personne, de concrétiser ton projet, ton événement ? As-tu des conditions physiques particulières qui pourraient avoir un impact sur la grossesse, sur la chirurgie, la présence de cette personne, la concrétisation de ton projet, de ton événement? As-tu été exposée à des substances toxiques qui pourraient causer des malformations ou des complications pendant la grossesse, pendant la chirurgie… ?

J’exprime ici mes pensées et mes émotions

Selon toi, est-ce que l’aspect médical est un facteur important à considérer dans ta prise de décision?

Oui, c'est très important

Oui, c'est important

Ce n'est pas très important

Ce n'est pas du tout important

Aspect moral : Quelles sont les valeurs auxquelles tu crois et comment ces valeurs peuvent-elles t’aider dans ton choix? Que dit ta conscience à propos des choix qui s’offrent à toi? Que dit ta religion (croyance en…) à propos de ces choix? En quoi ta définition du bien et du mal peut-elle avoir une influence sur ta décision? Est-ce que les options présentent des conflits avec tes valeurs personnelles ou spirituelles? Si tu crois en un dieu, ce dieu ou la croyance que tu as en quel qu’être ou chose supérieur) peut-il comprendre que tu essaies de prendre la meilleure décision étant donné les circonstances dans lesquelles tu te trouves?

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Oui, c'est très important

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Ce n'est pas très important

Ce n'est pas du tout important

Aspect social : Y aura-t-il des gens autour de toi pour te soutenir dans ton choix? Subis-tu des pressions de gens autour de toi qui tentent d’influencer ta décision? Est-ce que les gens autour de toi sont prêts à te donner le soutien nécessaire selon le choix que tu auras fait? Concrètement, quel soutien pourront-ils t’offrir? Quel impact ton choix aura-t-il sur tes relations avec ton ou ta partenaire, avec ta famille, avec tes ami, tes collègues ou autres? Te sens-tu capable d’assumer le rôle de mère, d’accepter les conséquences ou effets d’une chirurgie, d’une rencontre, d’un projet, d’un événement ? Quel impact aura cette grossesse ou un autre enfant ou cette chirurgie, cette rencontre, ce projet, cet événement sur la vie de tes enfants, de ta famille, de tes amis, de tes collègues…?

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Aspect affectif : Est-ce que tu auras du soutien de la part de ton ou de ta conjointe ou de tes enfants ou de tes amis ou de tes collègues…  peu importe le choix que tu feras? Désire-tu demeurer avec ce partenaire, désires-tu te libérer de cette douleur de cet inconfort, désires-tu cette rencontre, désires-tu t’investir dans ce projet, cet événement ? Quelles seraient les conséquences de ta décision sur ta relation avec enfants, conjoints, famille, amis, collègues? Qu’est-ce qui a le plus d’importance à tes yeux? Comment penses-tu vivre avec le choix que tu as fait?

J’exprime ici mes pensées et mes émotions

Oui, c'est très important

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Aspect plans pour le futur : En quoi ton choix aura un impact sur tes rêves? En quoi ton choix aura un impact sur tes plans de carrière? En quoi ton choix aura un impact sur tes études? Comment imagine-toi ta famille, ton entourage, ta carrière… plus tard?

J’exprime ici mes pensées et mes émotions

Oui, c'est très important

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Autres aspects

Cette décision quant à l’issu de cette grossesse, cette chirurgie, cette rencontre, ce projet, cet événement… peut t’amener à te questionner sur d’autres aspects de ta vie : à propos de la signification d’évènements passés dans ta vie, de ta famille et de tes enfants, ton éducation, ta spiritualité, ta sexualité, ta carrière, tes projets…

J’exprime ici mes pensées et mes émotions

Écrivez les autres aspects qui peuvent avoir une importance particulière pour vous :

Exercice 4 : Héritage de ta décision

Cette réflexion permet d’avoir en tête non seulement les aspects plus difficiles de ta démarche, mais aussi les aspects plus positifs qui pourraient en découler. Cette réflexion est parfois difficile à faire au début du processus, que ce soit à l’annonce d’une maladie, d’une opération, une nouvelle relation, un nouveau projet ou événement, donne-toi  le temps d’y revenir une fois que ta décision sera prise, même si c’est plusieurs semaines plus tard.

Essaie de penser à ce que cette expérience peut t’enseigner et t’apporter : un nouvel objectif, une nouvelle compréhension du monde, une nouvelle façon de voir les choses, une nouvelle façon de considérer ton ou ta partenaire ou ton entourage…

Comment pourrais-tu honorer cet héritage? Comment peux-tu faire en sorte que ce que tu as appris ou gagné reste présent dans ta vie?

Peur du regret

Il est possible d’avoir peur de ne pas prendre la bonne décision. Rappelez-vous que vous Essaie de prendre la meilleure décision possible dans les circonstances dans lesquelles tu te trouves. Les gens que tu auras impliqués dans ta décision pourront t’aider à toi rappeler des raisons de ta décision. Ils pourront aussi vous rappeler que vous essayiez de prendre la meilleure décision possible avec les circonstances et l’information que vous aviez. Tu peux également mettre par écrit tes raisons afin de pouvoir les relire éventuellement. Aucun des choix auxquels on fait face n’est parfait ,mais on fait le mieux qu’on peut dans cette situation. La façon dont on se sent après un choix est influencée par la façon dont la décision a été prise. En s’attardant aux émotions que tu ressens, tu seras mieux préparées à affronter les sentiments après la décision.

Plan d’adaptation ou plan de survie : Pour éviter les regrets et tenter de faire en sorte que les moments suivants la décision ne soient pas trop difficiles, il peut être intéressant de faire un plan d’adaptation ou un plan de survie. C’est-à-dire de se demander tout de suite, qu’est-ce que je pourrais faire pour me sentir mieux si j’ai des regrets. Cela peut-être d’appeler à la Clinique pour parler à quelqu’un, prendre rendez-vous avec un thérapeute, prendre un moment spécial pour prendre soin de toi, parler à un ou une amie, écrire dans un journal, etc. En ayant une idée de ce que tu feras si tu trouves l’expérience difficile, tu auras plus facilement la possibilité de te sentir mieux et en contrôle de la situation.

Tu peux décider de comment Tu veux vivre ton choix : Tu peux prendre la décision de ne pas te juger et de ne pas te blâmer. Si tu as pensé avec attention et fait le choix au meilleur de ta connaissance, tu n’as plus à te juger ou à te critiquer. Tu mérites de retrouver une paix d’esprit. Tu fais de ton mieux.

Tu es unique dans la façon dont tu vis cette expérience, mais tu n’es pas seul. Sache que plusieurs personnes sont passées par là. Même si la décision ou le processus de décision est difficile, tu mérites aussi du crédit pour le soin et l’effort que tu démontres à prendre la meilleure décision possible.

3 exercices qui t’aideront à faire des choix intelligents

Pour faire des choix intelligents, on doit apprendre à limiter nos détours. Et s’il y a bien un détour qui nous empêche de faire les bons choix, c’est le détour de disponibilité, c’est ce réflexe que nous avons tous à privilégier les informations qui sont immédiatement disponibles c’est-à-dire que par défaut on se base en priorité sur nos croyances, impressions, préjugés et émotions.

Quand on est sous l’effet de ce détour, notre cerveau prend involontairement des raccourcis et s’abstient de rechercher de nouvelles informations qui pourraient pourtant éclairer notre prise de décision.

Résultat, on omet certaines informations cruciales au moment de faire nos choix et/ou on passe à côté d’opportunités parce qu’on ne voit pas toute l’étendue des solutions qui s’offrent à nous.

Pourtant si on passait un peu plus de temps à réfléchir et à analyser nos choix, on obtiendrait plus d’informations qui nous aideraient à prendre de meilleures décisions.

Alors comment faire pour limiter ce détours ? Comment faire des choix plus intelligents ?

Une première façon de contrer ce détours est de se faire aider par quelqu’un qui a déjà été confronté à un choix similaire par le passé. Cette personne pourra en effet nous sortir de notre inertie et nous apporter de nouvelles informations auxquelles nous n’avions pas forcément penser.

La 2ème solution, plus méthodologique, est d’utiliser différentes techniques qui nous forcent à aller chercher de nouvelles informations.

Dans cet article on va s’intéresser à 3 de ces méthodes.

Le modèle de l’inversion

Quand on prend une décision, on tend par réflexe à chercher toutes les informations immédiates qui nous confortent dans nos choix.


Le modèle de l’inversion permet d’aller à contre-courant de cela.

Au lieu de sélectionner seulement les informations qui vont dans notre sens, on va chercher volontairement toutes les informations qui expliquent pourquoi ces choix sont mauvais. On inverse notre pensée. On appelle cela plus communément se faire l’avocat du diable.

Prenons quelques exemples concrets pour mieux comprendre.

Exemple 1 : L’achat d’une maison

Admettons que tu veuilles acheter ta résidence principale. Tu visites 1 bien, 2 bien… et au bout du 5ème bien tu trouves enfin la maison de tes rêves. C’est une magnifique villa au bord de la mer qui réunit tous tes critères et qui en plus est dans ton budget.

A première vue, acheter cette maison semble être le bon choix. Et c’est peut être le cas mais pour en être complètement sûr, tu décides d’utiliser le modèle d’inversion.

Tu vas au-delà de tes émotions et de tes premières impressions très positives (tes informations immédiates) pour aller chercher tous les points négatifs de la maison. Tu retournes dans certaines pièces et cherche tout ce qui ne va pas.

En faisant cet exercice, tu découvriras des détails que tu n’avais pas vu lors de ton premier passage. Avec ces nouveaux éléments en tête, tu pourras alors faire le bon choix.

Exemple 2 : Le service client

Ton produit devient de plus en plus populaire à tel point que tu n’arrives plus à répondre à toutes les questions de tes clients. Tu as besoin de quelqu’un au support client et tu hésites entre sous-traiter la tâche à une entreprise ou embaucher quelqu’un en interne.

Tu penses que les 2 options sont bonnes et tu as du mal à les départager. Tu décides alors de suivre le modèle d’inversion et d’analyser tes choix sous un oeil volontairement très critique.

Pour la sous-traitance tu commences par te demander :

Pourquoi sous-traiter le service client à une autre entreprise est une très mauvaise idée ?

Peut-être que pour toi sous-traiter est synonyme de perte de contrôle ou peut être que tu as peur que le sous-traitant ne comprenne pas aussi bien que toi les problématiques de tes clients ou qu’il ait moins à coeur de les aider.

Tu listes ici toutes les raisons qui te viennent à l’esprit.

Tu fais ensuite la même chose pour le choix concernant l’embauche de quelqu’un en interne :

Pourquoi embaucher quelqu’un en interne est une très mauvaise idée ?

Peut-être parce que recruter quelqu’un en interne c’est renoncer au budget que tu as réussi à débloquer pour un autre poste très important dans votre entreprise. Et peut-être que tu as peur que la personne fasse du très mauvais travail après sa période d’essai et que vous vous retrouviez avec une personne qui s’investit peu dans l’entreprise…

Tu listes là aussi tous les éléments qui te viennent à l’esprit. L’idée ici est vraiment de prendre un point de vue très critique.

Au lieu de te demander pourquoi une option est mieux qu’une autre, tu pars du principe que les 2 options sont très mauvaises et tu expliques pourquoi.

En faisant cet exercice, tu es contraint d’aller chercher de nouvelles informations auxquelles tu n’auraient pas forcément pensé.

Le modèle d’inversion permet de limiter ce détour. En se faisant l’avocat du diable on analyse nos choix sous un oeil très critique.

Les 6 chapeaux de Bono, pour aborder nos décisions sous des angles très différents, on peut utiliser les 6 chapeaux de Bono.

Résoudre les problèmes en les analysant sous 6 angles différents. Cette technique est connue sous le nom des 6 chapeaux de Bono.

À l’origine cet exercice a été pensé pour les groupes mais il fonctionne aussi très bien si vous le fais seul.

Pour commencer, imagine avoir en face de toi 6 chapeaux de couleurs différentes. Chaque chapeau symbolise quelque chose. Et lorsque vous les mets, Tu penses et agissez selon ce qu’ils symbolisent :

Le chapeau blanc représente la neutralité. Quand tu le mets Tu penses faits et chiffres. Toutes les informations que vous considérez sont dénuées d’interprétations.

Le chapeau rouge représente les émotions. Avec ce chapeau, vous vous fiez à tes intuitions, sentiments, impressions et pressentiments.

Le chapeau vert symbolise la créativité. Quand vous le portez , il n’y a aucune censure, vous est autorisé à générer de nouvelles idées même farfelues ou provocantes. Tu as une réflexion fertile.

Le chapeau noir représente le pessimisme. Ce chapeau vous fait agir avec prudence, il vous fait considérer les dangers, les risques, les objections et les inconvénients.

Le chapeau jaune représente l’optimisme. Ici vous apportez des critiques positives et constructives. Vous rêvez et êtes stimulé par l’espoir.

Le chapeau bleu quant à lui représente l’organisation. Quand vous le portez, vous canalisez les idées et tu fais preuve de rigueur et de discipline. Vous synthétisez et retenez les meilleures idées que tu as générées jusqu’à maintenant.

Si tu veux enrichir votre réflexion et faire les bons choix, il vous suffit d’analyser tes choix en portant chaque chapeau tour à tour.

Tu commences par porter le chapeau blanc et tu réfléchis de façon très analytique à ta décision. Une fois que tu as fini, tu l’enlèves pour mettre le chapeau rouge et tu analyses le même choix mais cette fois sous le spectre de l’émotion. Tu continues ainsi de suite jusqu’à mettre le dernier chapeau.

Prenons un exemple pour mieux comprendre.

Admettons que tu sois comptable et que tu veuilles changer complètement de carrière. Tu veux te lancer dans l’événementiel et tu hésites encore à sauter le pas. Tu analyses alors le choix auquel tu fais face en portant les 6 chapeaux tour à tour.

Chapeau blanc (neutralité) : Les salaires moyens pour cette carrière dans l’événementiel sont plus élevés. J’ai fait une formation par le passée dans ce domaine ce qui peut m’aider à apprendre le métier plus rapidement.

Chapeau rouge (émotions) : Le travail que je fais ne me plait plus. Chaque matin quand je me lève je me sens démotivé. J’ai l’impression que j’ai fait le tour de ce métier. J’ai envie de passer à autre chose. Si je ne le fais pas maintenant je le regretterai.

Chapeau vert (créativité) : Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre en me lançant dans cette carrière mais pour avoir un aperçu je pourrais faire des choses qui s’en rapproche durant mon temps libre. Je pourrais par exemple organiser des évènements bénévolement et voir si ça me plait.

Chapeau noir (pessimisme) : Ce nouveau métier risque d’être stressant. Les personnes qui travaillent dans l’évènementiel sont souvent débordées. J’aurai probablement moins de temps pour moi et des horaires moins réguliers.

Chapeau jaune (optimisme) : Ce métier est peut être stressant mais j’adore travailler sous l’adrénaline. J’aime aussi me donner de nouveaux défis. En plus ce métier est bien payé. Dans tous les cas si ça ne me plait pas je peux toujours revenir à mon ancien emploi provisoirement.

Chapeau bleu (organisation) : En résumé j’ai d’un côté mon travail de comptable qui ne me plait plus et de l’autre une carrière dans l’événementiel qui est certes plus stressante mais qui me stimule plus et qui est mieux payée. Avant de sauter le pas et de commencer cette nouvelle carrière, je vais organiser des évènements de façon bénévole en parallèle de mon travail pour voir si ça me plait. Si je prends plaisir à le faire alors je ferai une formation et démissionnerai de mon travail. Si je vois que ça ne me plait pas j’essayerai une autre carrière.

Ce qui est intéressant de constater en faisant cet exercice c’est qu’au départ, on avait 2 options : Garder la carrière de comptable ; Changer de carrière pour travailler dans l’événementiel

Mais en portant chaque chapeau l’un après l’autre, on a réalisé qu’il existait en fait une 3ème option intermédiaire qui est de tester cette nouvelle carrière en parallèle de notre travail.

L’exercice permet donc non seulement d’analyser nos choix sous 6 angles différents mais aussi de trouver de nouvelles idées auxquelles nous n’avions pas forcément pensé.

Entrer dans la peau de quelqu’un d’autre pour réfléchir à un choix est un bon moyen de sortir de sa propre tête et de faire de meilleur choix

Un bon moyen de récolter de nouvelles informations pour faire un choix est d’entrer dans la peau de quelqu’un d’autre en se demandant : Qu’est-ce que ________ ferait ?

Par exemple si j’ai du mal à me décider sur la façon de construire mon portefeuille boursier, je pourrais me demander : Qu’est-ce que Warren Buffett ferait ?

En me posant cette question, je mènerai alors une réflexion différente. Je réfléchirai selon les principes de Buffet et non selon les miens. Je verrai sans doute les choses sous un autre jour et ce qui me permettrait de faire un meilleur choix.

Cet exercice est très courant en marketing. En marketing il y a une pratique qui consiste à créer ce que l’on appelle des persona, une personne fictive que l’on imagine et qui possède tous les attributs de la cible réelle que l’on cherche à atteindre.

Par exemple admettons que notre entreprise produise des cosmétiques pour les femmes qui ont entre 30 et 40 ans, on pourrait créer le persona suivant : Claire 32 ans, mariée, 1 enfant. Elle habite en proche banlieue montréalaise et travaille dans un cabinet de consultation. Elle gagne un salaire de 3000 $ par mois. Elle dépense environ 150 $ de cosmétique chaque mois. Elle achète essentiellement ses produits sur des boutiques en ligne…

Créer ce persona, nous aide à entrer plus facilement dans la peau de notre cible et à faire des choix stratégiques en fonction de cela. Par exemple si on hésite entre créer une boutique physique à Montréal ou renforcer la présence de notre site e-Commerce, on peut se demander : Qu’est-ce que Claire préfèrerait ?

En se fiant à notre persona on déterminerait ainsi que renforcer notre présence en ligne est sans doute la meilleure option car notre cible achète essentiellement en ligne.

En entrant dans la peau de quelqu’un autre, on est donc forcé de sortir de notre propre tête et de réfléchir différemment. Et c’est cette réflexion qui nous aide à faire le bon choix et à générer de nouvelles idées.

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Au plaisir de t'accueillir dans la bienveillance, Sylvie

SySa Relation d'aide
Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maître-praticienne PNL - Praticienne EFT - Praticienne TCC

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