Prendre une décision -Établir priorités (outil)
Outil : Déterminer un objectif et établir ses priorités pour
atteindre cet objectif
Choisis une journée où tu es seul ou à tout le moins dans un
endroit où tu ne seras pas dérangé, tu te sens bien, calme… allez-y, à
l’ordinateur ou sur une feuille de papier… écris :
Tâches (projet, activité…) à effectuer ou qui ont tendance à
te faire procrastiner (Une tâche, ça peut être tout simplement des tâches de
tous les jours : ménage, travail, courses, rendez-vous à prendre… ou préparer
les impôts, classer, nettoyer la salle de bain, faire le grand-ménage…)
Évalue ton niveau de procrastination (échelle de 1 à 10 ; 10
étant le plus haut) Comment tu te sens quand tu penses à cette tâche, quel est
ton niveau de stress, de procrastination ?
Quelle est (ou quelles sont) la conséquence de procrastiner
sur cette tâche ? (faible performance, diminution du bien-être, augmentation de
stress, d’anxiété, de dépression, faibles résultats académiques, faible
satisfaction dans la vie…)
Pourquoi veux-tu la faire ? Quelle est ta plus grande
motivation ? (enfin terminé, je vais avoir une augmentation ou des
félicitations, fier de moi…)
Quel est l’objectif ? Le résultat à atteindre ?
Quelle est la date de réalisation ?
Quelles sont les étapes pour arriver à ton objectif à temps
?
Qu’est-ce qui te barre la route ?
De quoi as-tu besoin (ressources, qualités, forces, autres…)
pour réaliser chaque tâche ?
Quand et comment sauras-tu que tu as atteint votre objectif
?
Attribue-toi une récompense, un plaisir pour chaque tâche
réalisée. Conserve du temps pour la détente entre les étapes. Garde tes
réponses pour évaluer ta progression.
Tu peux aussi utiliser le tableau suivant Comment établit
mes priorités ?
Comment établir mes priorités / Déterminer un objectif / Établir ses
priorités pour atteindre cet objectif
Cet outil me sert de base pour accompagner et guider un
client vers l'atteinte de son objectif en lui permettant d'analyser,
en toute objectivité, ce qu'il désire vraiment.
Tableau : Déterminer un objectif SMART* et établir ses
priorités pour l’atteinte de cet objectif
A.
Déterminer l’objectif : En
quoi c’est si important pour toi aujourd’hui ? Ça va te permettre d’être qui
quand tu auras atteint ton objectif ? |
B. Demander au client de nommer ce qui
est important (quelles tâches il doit accomplir) pour lui, dans sa vie, en ce
moment pour atteindre son objectif et les inscrire un à la suite de l’autre
|
Élément,
tâche nécessaire pour réaliser ton objectif |
Ordre
d’importance |
%
de satisfaction Entre
10 % et 100 % |
Tes
ressources, (compétences, forces, qualités, aptitudes…) que tu as
pour réaliser cette priorité et arriver au % de satisfaction désiré. |
Ressources, (compétences,
forces, qualités, aptitudes…) dont tu as besoin ou que tu as à
développer pour réaliser cette priorité et arriver au % de satisfaction
désiré. |
Contraintes (obstacles)
à la réalisation de cet élément (tâche) ? |
Conséquences (effets)
de la non-réalisation de cette tâche pour toi ou ton environnement ? |
Ce
que tu es prêt à entreprendre comme démarche pour arriver à ton
objectif ? ou les changements que tu peux effectuer… ? Ton engagement, ta
motivation ? |
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+ imp. |
- imp. |
actuel |
désiré |
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Importance
donnée à chaque point
C. Une fois les
éléments (tâches) nommés et pris en note par le thérapeute, demander au client
de dire :
a. Dans la liste que nous avons, lequel de
ces éléments (ou de ces tâches) est le plus important pour toi ? (mettre le
chiffre 1 à côté de cet élément) ;
Il est important d’alterner entre le plus
important et le moins important afin de forcer la réflexion chez le client. La
simple liste de priorité peut plus facilement se faire par automatisme. Ainsi,
d’alterner donne habituellement un portrait plus fidèle de la situation.
b. Dans ce qui reste, quel élément
est le moins important pour toi ?
Parfois nous devons préciser que tous les
points sont importants. Le but n’est pas d’éliminer un élément, mais seulement
de dire lequel est le moins important sans dénigrer l’importance des autres
points.
Si 8 éléments furent identifiés par la
personne, mettre le chiffre 8 à côté de cet élément ;
c. Dans ce qui reste, quel élément
est le plus important pour toi ? Mettre le chiffre 2 à côté de cet élément ;
d. Dans ce qui reste, quel élément
est le moins important pour toi ? Mettre le chiffre 7 à côté de cet élément ;
e.
Nous continuons les demandes jusqu’au dernier élément de la liste….
Niveau
de satisfaction
D.
Maintenant, en montrant le premier élément de la liste nous demandons au client
de nous donner son niveau de satisfaction :
a. Par exemple entre 0 et 10 ; en
spécifiant que 0 veut dire aucune satisfaction et 10 voulant dire le plus haut
niveau de satisfaction possible pour lui ;
b. Notez le chiffre annoncé par le client
à côté de cet élément ;
c.
Fais la même démarche pour chacun des éléments de la liste.
Pointe
de tarte
E.
On peut faire ensuite un graphique en pointe de tarte (on peut le faire avec le
client) :
a. Il y a une pointe de tarte pour chaque
élément de la liste ;
b. La largeur des pointes de tarte est en
fonction du chiffre de priorité identifiée par le client ; par exemple,
l’élément 1 sera plus large que l’élément 8
c. La profondeur de la pointe de tarte sera fonction du
niveau de satisfaction identifié par le client.
F. Montrer le graphique au
client et lui permettre de le regarder en gardant le silence pendant quelques
secondes :
a.
Souvent, après quelques secondes de silence, je vais dire au client : on dirait
bien qu’il y a des choses qui ne tournent pas rond dans ta vie et j’attends la
réaction du client.
OBJECTIF
SMART*
Déterminer un objectif SMART
permet de formuler des objectifs de manière précise et de les suivre de manière
efficace même à long terme, en utilisant ces critères qui aident à définir
des objectifs concrets et réalisables, favorisant ainsi la planification,
la motivation et la réussite.
· Spécifique,
concret. Le but doit être clairement défini, précis et détaillé. Il répond aux
questions du Qui, Quoi, Où, Quand et Pourquoi.
· Mesurable : assorti
d’indicateurs qui permettront de mesurer les progrès et de savoir quand
on aura atteint celui-ci.
· Atteignable,
faisable, ambitieux mais réaliste, dans le cadre des ressources disponibles
et des contraintes identifiées, pour garder sa motivation à long terme.
· Réalisable,
pertinent et selon ses valeurs
· Inscrit dans le Temps
: découpé en étapes et dates de réalisation réalistes pour rester concentré et
motivé jusqu’à l’atteinte de l’objectif. La réalisation doit être lié à une échéance
spécifique ou à une période de temps déterminée.
La prise de décision 2 Trouver le problème
1 Comment trouver le problème ?
Écrire tout ce qui te passe par la tête, pour avoir
le plus d’information possible afin de t’aider à faire un choix éclairé et pour
consolider tes idées. Par exemple : décrire la situation présente ou passée qui
vous angoisse ou qui vous tracasse (sentiments, appréhensions, angoisses,
personnes impliquées, événements qui se sont produits, tous les faits quoi),
même si c’est pêle-mêle ou si cela ne semble pas avoir d’allure ou de sens. Ne
pas faire attention à l’écriture, aux fautes d’orthographe, à la composition
des phrases… surtout, être honnête avec vous-même et écrire vraiment tout ce
qui vous passe par la tête (même si cela vous étonne) ; il n’y a que vous qui
verrez cet écrit.
Avant de te coucher, envoie tout ce que tu as écrit à
l’Univers et demande d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. À
savoir : qui rencontrer, comment dire ou exprimer ce que tu as à dire, trouver
les mots, choisir les occasions pour trouver la solution et même mettre le
doigt sur votre problème…
Au réveil ou pendant la journée, note les idées qui te
viennent en tête, même si elles semblent farfelues et relis tes notes.
Une bonne idée vient parfois d’une idée saugrenue. C’est à
répéter à chaque fois que tu te couches et tu laisses aller… dors l’esprit en
paix et laisse ton subconscient faire le reste !
Prends une pause d’une journée ou plus (si possible) et fais
une activité qui vous plaît.
Relis ce que tu as écrit pour t’aider à décrire la situation
actuelle et décrire comment tu voudrais qu’elle soit, en fait quel est le
problème : est-ce une personne qui te dérange, un événement passé ou à venir, ton
travail, tes finances, tes enfants, ta famille… as-tu un secret que tu ne veux
ou ne peux dévoiler…, décris comment tu te sens, comment tu aimerais être ou tu
aimerais te sentir. Avant de te coucher, tu envoies encore tout ce que tu as
écrit à l’Univers et tu demandes d’avoir des réponses positives, des
éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (sois à l’écoute des signes
ou messages qui t’arrivent) et note les idées qui te viennent en tête, même si
elles semblent farfelues…
Encore une petite pause. Ton subconscient en a besoin
pour démêler tout cela, aller chercher des solutions, te faire voir plus
clair… Bien entendu, prends de bonnes respirations, répète-toi des mots
positifs, visualise du positif… Avant de te coucher, tu envoies toujours tout
ce que tu as écrit à l’Univers et tu demandes d’avoir des réponses positives,
des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (sois à l’écoute des
signes ou messages qui vous arrivent) et note les idées qui te viennent en
tête, même si elles semblent farfelues…
Et puis, là, encore, tu t’arrêtes. Regarde ce que tu as
écrit et essaye de démêler tout cela. Prends un papier ou l’ordinateur, fais trois
colonnes, une pour décrire la situation actuelle ou le problème, une
pour décrire la situation souhaitée et la troisième pour expliquer ce
qu’il faudrait que tu fasses pour arriver à la situation souhaitée.
Avant de te coucher, envoie tout ce que tu as écrit à l’Univers et demande
d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la
journée (sois à l’écoute des signes ou messages qui t’arrivent), note les idées
qui te viennent en tête, même si elles semblent farfelues...
Visualise la situation souhaitée et imagine ou essaye
d’imaginer comment tu te sens, comment tu la ressens, qu’est-ce qui t’empêche
d’arriver à la situation souhaitée… laisse aller ton imagination, tout en
restant positif, calme, créatif. Et encore là, avant de te coucher, envoie tout
ce que tu as écrit ou visualisé à l’Univers et demande d’avoir des réponses
positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (sois à
l’écoute des signes ou messages qui t’arrivent), note les idées qui te viennent
en tête, même si elles semblent farfelues.
2 La dédramatisation
Définition : enlever ou retirer à quelque chose ou à
un événement son caractère dramatique.
L’objectif, c’est de changer sa perception des
épreuves et difficultés, de voir les choses dans une perspective plus réaliste,
d’arrêter de s’apitoyer sur son sort et de ne voir que les mauvais côtés des
choses.
Pour cela, répondre par écrit à quelques questions
peut être profitable et avantageux. En voici quelques-unes et Tu peux ajouter
celles qui te passent par la tête.
Est-ce que je m’inquiète vraiment pour la bonne chose
?
Si je règle mon problème (ce qui m’inquiète ou me dérange ou
ce qui peut arriver…), est-ce que je vais m’inquiéter pour une autre chose ?
peut-être que c’est un excès de stress plutôt qu’un risque réel qui me fait
voir (percevoir) ce problème (ou ce qui semble être un problème).
Est-ce que j’échangerais certaines choses pour faire
disparaître ce problème… je pense à ce qui va bien dans ma vie, tout en ayant
un pied dans le présent…
En focalisant sur ce qui va mal, j’ai peut-être parfois
tendance à oublier ce qui va bien.
Si j’étais reposé, est-ce que je serais moins affecté
par ce problème ?
Peut-être que je vois la vie de façon négative, parce que je
suis trop fatigué… qu’est-ce que je fais de mes journées, de mes semaines ?
Est-ce que je m’en demande trop ?
Ma façon d’agir et/ou mon attitude est-ce que
ça peut être la cause de mon problème ?
Comment j’agis ou je réagis…
Prendre du recul, rester calme permet de mieux juger.
Ma perception de ce problème dans un an, quelle
est-elle ?
Se projeter dans le temps, tout en ayant un pied dans le
présent, se transporter par la pensée dans l'avenir et prendre le point de vue
imaginaire de la situation un an après. Peut-être que certaines choses
m’apparaissent sans importance.
Même chose pour le passé, si je pense à certaines épreuves
passées, c’est souvent de vagues souvenirs sans importance.
En faisant cet exercice de projection dans le temps, cela me
permettra d’être dans une meilleure position pour me poser la question suivante
: La situation est-elle aussi critique que je le prétends?
Suis-je capable de trouver des solutions à ce qui
pourrait arriver de pire ou de grave dans ma vie ?
Je prends une feuille de papier (ou l’ordinateur), je me
fais 2 colonnes. Je note les pires choses qui pourraient m’arriver, par exemple
: me perdre en voyage… et dans l’autre colonne, j’écris toutes les façons
positives de composer avec la possibilité. Faire cet exercice avec plusieurs
exemples différents permet de se préparer à toute éventualité.
Ma vision de MA réalité est-elle complète ?
Ai-je des œillères, est-ce que je ne vois qu’une partie de
la réalité ? Est-ce qu’il y a un point de vue qui amenuiserait ce problème ?
Est-ce que certaines personnes, avec une perspective
différente, ne verraient pas vraiment de problème dans cette situation ? Je
pense à des personnes de confiance et j’essaie d’imaginer ce qu’elles en
penseraient ou comment elles réagiraient.
Mes attentes sont-elles illusoires ?
Faudrait-il que j'ajuste mes attentes ? Ai-je trop ou pas
assez d’attentes ? Est-ce que j’exprime clairement ce que je veux ? Est-ce que
je comprends bien ce que les autres attendent de moi et ce que j’attends d'eux ?
Est-ce une opportunité d’apprendre ?
Beaucoup de circonstances désagréables, en apparence,
contribuent en réalité à notre bien... je sais on entend cela souvent, mais
quand même est-ce une opportunité de cheminer, c’est sur MON chemin, pourquoi ?
Pour me réveiller, pour me forcer à changer et à voir
autrement… à découvrir ma vraie nature, à lever le voile, à sortir du placard ?
Quels sont les efforts qu’il me faut faire pour que le résultat me fasse
progresser vers un mieux-être ?
Est-ce que je dois changer ma façon de vivre ?
Ai-je des croyances erronées, cachées, limitantes ? Suis-je
à côté du chemin, suis-je aveugle ou est-ce que je me cache des vérités ?
est-ce que je suis en train d’y voir plus clair ?
Qu’est-ce qui me motive à progresser ?
Ai-je besoin de me créer des problèmes comme une source de
motivation au changement ? Quand tout va bien, est-ce que je stagne ?
3 La peur
J’ai peur de prendre une mauvaise décision, cela me bloque
ou m’empêche d’aller de l’avant !
Je me débarrasse de cette PEUR.
Par quel bout commencer ? Encore là, je vais me poser des
questions.
Ai-je déjà été dans ce genre de situation ? Qu’est-il arrivé
? Qu’est-ce que j’ai fait ou qu’est-ce que je n’ai pas fait ? Ai-je agi ou
réagi correctement ? Est-ce que je changerais quelque chose et quoi ?
Quels sont les enjeux de cette décision pour moi ?
Qu’est-ce que je peux gagner ou perdre en prenant cette
décision (pour moi d’abord et pour les autres ensuite) ?
Quels seraient les changements ou les conséquences (directes
ou indirectes) pour moi d’abord et pour les autres ensuite ?
Quelles alternatives s’offrent à moi si je prends
telle ou telle décision ?
Quelles sont les solutions possibles, quel est mon dilemme,
ai-je une solution de remplacement ?
Quels seraient les changements ou les conséquences (directes
ou indirectes) pour moi d’abord et pour les autres ensuite ?
Quelle est ma date limite pour prendre ma décision ?
Est-ce que je me donne 1 jour, 1 semaine, 1 mois… ?
Il est très important de se donner du temps mais
surtout ne pas sombrer dans la procrastination. Quand on pense qu’on a trouvé
(Eureka), c’est l'aboutissement d'un processus qui va de l'inconscient au
conscient, et qui prend, à un moment donné, la forme d'une décision, d'une
résolution. C'est le moment où l'on devient presque certain de sa
décision. Presque, car il faut laisser la résolution mûrir pour s'assurer qu'on
prend vraiment la bonne décision.
Plus la décision a de répercussions sur notre vie, plus
l'ensemble du processus doit faire son chemin, cela peut durer plusieurs mois
dans le cas d'un travail, plus d'un an dans le cas d'une séparation, et devrait
au moins demander autant de temps dans le choix d'un conjoint ou devant la
perspective d'avoir un enfant. Et bien sûr, tout cela dépend aussi de chaque
personne et tous les processus ou cheminements déjà faits.
Mon choix est fait.
Je liste les inconvénients (ennuis, soucis, contrariétés…)
et les avantages (privilèges, pouvoirs, atouts…)
À la date que je me suis fixée
Je change la date ou pas.
Pour chaque alternative, je relis les enjeux, les avantages,
les inconvénients.
Je peux prendre, symboliquement, chaque décision dans une de
mes mains (selon ton choix) et je soupèse ainsi chaque alternative et celle que
je sens le mieux pourrait être le bon choix pour moi, car je me sens serein et
en accord avec moi-même.
4 La visualisation
Me voir dans le futur (tout en ayant un pied dans le
présent) et me poser les questions :
Qu’est-ce que je veux avoir ou être d’ici 5 (10 ou 15 ou 20
ans), est-ce que je travaille au même endroit ou ai-je changé, est-ce que j’ai
des enfants, suis-je dans la même situation… ?
En visualisant mon futur, cela me permet d’imaginer
différentes situations, par exemple : je m’imagine dans 5 ans avec un compagnon
de vie ou une compagne de vie, comment cela se passe, quelles sont les
concessions, les avantages, les désavantages que j’en retire… ou dans 5 ans, je
m’imagine vivant seul, comment je me sens, quels sont les avantages, les
inconvénients…
Je pense à la décision que je veux prendre (avec les
alternatives, enjeux…) et je me visualise dans le futur quand je prends telle
ou telle décision. Comment ça se passe, où suis-je, quels sont mes sentiments,
mes émotions, qui fait partie de ma vie… ?
Ce que je fais régulièrement, c’est un arbre de décision en
image ou en mots (que je découpe dans les revues).
5 La liste des avantages et des désavantages (le pour et le contre)
Alors là, il faut que je sois le plus objectif possible et
toujours avoir en tête mes priorités. Donc, j’écris chaque décision possible
avec les avantages et désavantages.
Par la suite, j’essaie d’évaluer ce qui est le plus
avantageux selon mes valeurs et ma réalité (pour moi-même et les personnes
impliquées dans cette décision)
6 L'illustration
Il est scientifiquement prouvé que notre cerveau conçoit
en images toutes ses pensées -même les plus abstraites- avant de les
traduire en mots.
La réalisation de schémas mobilise les deux hémisphères du
cerveau (le droit pour l’image, la vision globale, la couleur, l’émotion.../ le
gauche pour l’analyse, les mots, la logique...) et fait travailler les deux
hémisphères conjointement, en une synergie qui multiplie les facultés
cérébrales.
Donc, que ce soit sous la forme d’un diagramme, d’une carte
mentale, carte d’organisation d’idées, schéma conceptuel, carte sémantique,
carte heuristique… le nom n’a pas vraiment d’importance, ce qui est important,
c’est de pouvoir représenter notre idée ou nos propos par du texte, des
phrases, des symboles, des couleurs, des images, des photos… sous la forme que
l’on veut pour que ce soit visuel et visible.
Est-ce que je mets en pratique ce que je dis ?
Pour mes 50 ans, j’avais fait 2 cartes conceptuelles avec
photos, images, textes qui représentaient ce que je souhaitais pour mon futur.
Quelques années plus tard, j’ai réalisé que 95% de ce que je voulais à travers
ces images s’était réalisé. Donc, pendant tout ce temps, j’avais en tête (même
inconsciemment) cette programmation positive que je m’étais faite.
Pour mes 60 ans, j’ai réalisé une autre série de cartes.
J’ai créé 6 pages différentes que j’ai accrochées pour que ce soit bien en vue.
Mes thèmes étaient : le succès, les finances, la maison, la famille et mon
réseau, la santé et les activités ou loisirs. J’y ai collé du texte, des images
et des photos qui représentent tout ce qui doit faire partie de chaque élément
pour que cela se réalise. J’y travaille à tous les jours, ou je devrais dire,
mon subconscient et mon inconscient y travaillent à tous les jours.
Tu peux faire la même chose pour prendre ta décision.
Je te présente le concept du diagramme arbre décisionnel, selon
Monie Turcotte que je trouve vraiment intéressant et visuel.
Il suffit d’écrire les 2 alternatives possibles (Tu
peux te faire plusieurs pages pour plus d’alternatives).
Écrire les avantages et les désavantages de chaque option.
Décrire concrètement ce que représente chaque avantage et
désavantage.
Y mettre de la couleur ou un % pour montrer l’importance
accordée à chaque élément. Par exemple, accorde jaune pour ce qui n'a pas
beaucoup d'importance, orangé pour ce qui nous paraît important, mais
secondaire, rose pour ce qui nous semble très important…
Affichez cet arbre dans un endroit où Tu peux y jeter un
coup d’œil régulièrement, changez, modifier, ajoutez, enlevez, déplacez… au
besoin ou selon votre humeur.
La carte heuristique
La carte heuristique (du grec eurisko : je trouve) ou carte
mentale ou Mind Maps (les 2 cartes présentées ci-après sont de Gideon King) ou tableau
d'attraction ou de visualisation permet de représenter et d'organiser de
manière graphique l'univers d'un concept tel qu'il est perçu par un
individu ou plusieurs, de fournir une image plus «parlante» pour l'esprit,
quand le langage écrit et parlé atteint ses limites descriptives, structurer et
mettre en lien un grand nombre d'informations.
À toi de te créer la carte qui correspond à ce que Tu veux.
Voici quelques exemples.
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7 Prendre conseil
Prendre une décision seul, sans en parler à personne, nous
prive souvent d’un point de vue différent ou d’une objectivité ou d’une
impartialité quant à nos choix ou à nos pensées.
C’est certain que nos décisions sont prises selon ce que
l’on est (émotif, impulsif, rationnel, perfectionniste, indécis…), selon nos
valeurs, nos croyances et selon notre vécu. Alors, il est très important de
faire attention à sa zone aveugle et ainsi à aller naturellement vers une
tendance et à négliger inconsciemment une autre (nous sommes humains après tout
!).
C’est pourquoi il faut démontrer de l’ouverture et ne pas
négliger toutes les avenues possibles. Il faut aussi admettre que nous ne
sommes pas toujours en mesure de prendre des décisions éclairées.
Ainsi, une personne rationnelle pourra privilégier
l'analyse des conséquences logiques et éluder la phase consistant à mesurer
l'impact de sa décision sur elle-même et sur les autres. Pour illustrer cela,
on peut penser à une personne qui est tentée d'accepter un transfert dans une
autre ville pour les avantages de la promotion, du salaire, de la progression
de sa carrière, sans s'arrêter suffisamment aux effets qu'aura ce déracinement
sur sa famille.
Une personne intuitive et imaginative, stimulée à la
perspective de générer des possibilités, pourra quant à elle avoir tendance à
négliger la collecte des faits : pensez par exemple à la personne qui s'emballe
devant un beau projet sans se demander quel est le budget disponible ou si elle
peut effectivement ajouter ce projet à son horaire.
Donc, c’est pourquoi tout ce travail d'exploration ne se
limite pas forcément à nous seul. Parfois, en pleine incubation d'un projet,
d'un choix, on ressent le besoin de savoir comment d'autres que nous
réagiraient dans la même situation. Cette méthode a du bon, car il faut
parfois explorer ailleurs que chez nos proches, particulièrement si on
considère une nouvelle vocation, un déménagement important, un changement de
vie radical... Mais à qui s'adresser ?
Ça peut être un ami, un proche, un autre dirigeant, une
personne se trouvant à un niveau similaire dans une autre entreprise, ou encore
un membre de mon réseau professionnel, l’important c’est de choisir une
personne de confiance pour prendre conseil et pour disposer d'un éclairage et
d'un point de vue différents sur le problème.
On peut consulter une ou un ami. Mais pas n'importe qui : la
personne qui est capable d'être neutre, honnête, détachée et qui a déjà pris
une décision difficile dans sa vie, celle qui nous connaît bien et en sait
suffisamment sur le contexte pour nous aider à faire notre choix, sans chercher
à nous influencer.
On peut aussi avoir recours à de simples connaissances ou à
de parfaits étrangers. Sans dire ouvertement ce qui me préoccupe, je pose des
questions à droite et à gauche. J’apprends sans engager mon interlocuteur, sans
lui demander carrément son avis. Il est enrichissant, dans ce cas, de consulter
des personnes qui ont une expérience pertinente.
Prendre un avis extérieur permet de se rassurer. Le regard
extérieur permet de prendre du recul dans la manière dont on appréhende un
problème, tout en évitant de perdre du temps à réfléchir seul. Le tiers, par sa
neutralité, peut mettre en évidence certaines de mes erreurs ou faiblesses sans
que j’y perçoive une volonté quelconque de me nuire.
Mais attention, le tiers ne connaît pas toutes les
informations, ni les tenants et les aboutissants, concernant la décision à
prendre. Je ne dois donc pas prendre au pied de la lettre ce que me conseille
le tiers. Il s'agit d'un éclairage supplémentaire, pas d'une solution.
Alors, ces renseignements, glanés auprès d'autrui, valent
souvent une fortune, et les conseils de tous ces gens sont précieux... dans la
mesure où ils se limitent à être des conseils et qu'on reste seul
responsable de sa décision.
Mais surtout, il faut éviter les personnes qui nous
jugent, qui nous remettent complètement en question, au point de nous faire
douter du bien-fondé de la décision elle-même.
Si on a le sentiment de tourner en rond, pas de gêne
à consulter un spécialiste, un expert, un thérapeute... Idéalement, cette
personne ne prendra pas la décision à notre place, mais nous incitera à aller
plus loin, à nous poser les questions qui importent, et nous fera ainsi gagner
énormément de temps.
Cela dit, il demeure que prendre des décisions est
difficile, car choisir implique toujours de renoncer à quelque chose,
surtout lorsqu'il s'agit d'un choix professionnel. Tu ne pourras jamais savoir
comment aurait pu être la suite des choses si tu avais agi autrement. Il faut
aussi savoir faire votre deuil du choix parfait, les compromis étant parfois
nécessaires pour composer avec certaines de nos limites ou avec les éléments de
la réalité sur lesquels nous avons moins le contrôle. De plus, la méthode présentée
n'empêche en rien qu'une part d'irrationalité, d'intuition, puisse entrer dans
nos décisions. Prendre le risque de tes aspirations n'y fait pas exception.
8 Les indices d'une bonne décision
La bonne décision, c'est d'abord celle qui nous ressemble et
qui tient compte des diverses dimensions de nos vies. Un coup de cœur musclé
par la réflexion.
C'est celle, aussi, qu'on prend avec la conviction intime
qu'on fait un choix qui nous permet de progresser et qui nous donne la force
d'aller vers toutes les autres décisions qui nous attendent.
Jamais nous ne saurons à 100 % si notre choix a été le
meilleur. Toutefois, une bonne décision devrait nous laisser dans un état d'harmonie
face à la situation. Nous devrions nous sentir en mesure de nous engager
dans sa réalisation et d'assumer les difficultés qui pourraient surgir et avoir
le sentiment qu'elle nous construit.
C’est toutefois en étant dans la réalité (dans le concret)
que nous pourrons valider tout cela. Les nouvelles informations (le nouveau
contexte, les nouvelles personnes impliquées, les nouvelles obligations…) nous
permettront de nous réajuster en cours de route.
Si l'hésitation persiste...
Tu ne parviens pas à une solution satisfaisante. Il faut te
poser la question : y en a-t-il tout de même une vers laquelle j’incline, même
légèrement ? Quels sont les risques si je la prends ?
Peut-être n’es-tu pas prêt ou ce n’est pas le temps de
prendre ta décision ! Alors, attends !
Ça aussi, c’est prendre une décision. Tu peux te demander aussi est-ce qu’il y
aurait des actions à tenter durant cette période pour faire évoluer la
situation.
Dans les cas urgents qui requièrent une décision rapide,
soupèses les risques de chaque solution et choisis celle qui t’apparaît la
moins mauvaise et pour laquelle tu te sens en mesure d'assumer les conséquences.
Exercice 1 : Expression libre
Il peut être utile de prendre le temps d’exprimer toutes les
pensées et les émotions qui se bousculent en toi. Tu peux utiliser la parole,
l’écriture, le dessin ou une autre forme d’art pour t’exprimer. Le fait de
laisser sortir tes émotions permet de mettre de l’ordre dans tes idées. Cela
permet au cœur et à la tête de se parler. Certaines personnes écrivent une
lettre adressée directement à leur grossesse, à leur opération, à la situation
ou à l’événement… où elles lui font part de leurs sentiments, de leurs doutes,
de leurs questionnements… Peu importe ton choix, cet écrit peut être conservé
longtemps et relu dans des moments où tu pourrais remettre en question le choix
que tu as fait.
J’exprime ici mes pensées et mes émotions
Exercice 2 : Où j’en suis présentement
Il peut être utile d’écrire ou de dessiner ce que tu ressens
lorsque Tu penses à chacune des options.
Comment te sens-tu lorsque Tu penses que tu pourrais
poursuivre la grossesse, avoir une intervention chirurgicale, rencontrer telle
personne, régler telle situation, vivre tel événement ?
Comment te sens-tu lorsque Tu penses que tu pourrais
interrompre la grossesse, ne pas avoir une intervention chirurgicale, ne pas
rencontrer telle personne, attendre pour régler telle situation, reculer le
moment de vivre tel événement ?
Qu’est-ce que ta tête, ton cœur et ton corps te disent ?
Essaie d'imaginer comment ta vie pourrait changer selon
les deux options. Comment imagine-tu ta vie dans 1 an si tu poursuis la
grossesse, as une intervention chirurgicale, rencontres telle personne, règles
telle situation, vis tel événement ? Qu’est ce qui se passerait ensuite ?
Comment serait ta vie dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
Comment imagine-tu ta vie dans 1 an si vous interrompais la
grossesse, n’avais pas une intervention chirurgicale, ne rencontrais pas telle
personne, attendre pour régler telle situation, reculais le moment de vivre tel
événement ? Qu’est ce qui se passerait ensuite ? Comment serait ta vie dans 5
ans ? Dans 10 ans ?
J’exprime ici mes pensées et mes émotions
Exercice 3 : Facteurs à considérer dans la prise de décision.
Voici une liste de facteurs qui pourraient être considérés
lors de ta prise de décision. Des espaces sont laissés après chaque catégorie
pour te permettre de réfléchir et de t’exprimer. Tu pourras résumer ta
situation par rapport à chacun des facteurs et évaluer si ceux-ci ont un impact
plus ou moins important sur ta décision.
Aspect économique : Fais un bref bilan de la
situation financière en comparant les ressources nécessaires à chaque option
par rapport à tes dépenses. Ta situation financière te permet-elle d’avoir un
(nouvel) enfant, une nouvelle personne dans ta vie, de faire ce voyage, de
préparer cet événement ? Quelles seraient les conséquences de la grossesse, de
cette chirurgie, de cette rencontre, de concrétiser ce projet, cet événement
sur ton niveau de vie? As-tu la possibilité d’obtenir du soutien de ton
conjoint ou de ta famille ou d’amis ou de collègues ? Est-ce que tu auras du
soutien financier pour subvenir aux besoins de l’enfant, pour soutenir et
concrétiser ton projet, ton événement? Est-ce que tu seras capable de subvenir
à tes besoins à court terme et à long terme? Est-ce que ta carrière pourrait
être affectée par cette grossesse, chirurgie, rencontre, projet, événement ?
J’exprime ici mes pensées et mes émotions
Selon toi, est-ce que l’aspect économique est un facteur
important à considérer dans ta prise de décision?
Oui, c'est très important |
Oui, c'est important |
Ce n'est pas très important |
Ce n'est pas du tout
important |
Aspect médical : Est-ce que ton état de santé te
permet de poursuivre cette grossesse, de rencontrer cette personne, de
concrétiser ton projet, ton événement? Te sens-tu capable d’être enceinte
pendant 9 mois, d’avoir cette chirurgie, d’être en présence de cette personne,
de concrétiser ton projet, ton événement ? As-tu des conditions physiques
particulières qui pourraient avoir un impact sur la grossesse, sur la
chirurgie, la présence de cette personne, la concrétisation de ton projet, de ton
événement? As-tu été exposée à des substances toxiques qui pourraient causer
des malformations ou des complications pendant la grossesse, pendant la
chirurgie… ?
J’exprime ici mes pensées et mes émotions
Selon toi, est-ce que l’aspect médical est un facteur
important à considérer dans ta prise de décision?
Oui, c'est très important |
Oui, c'est important |
Ce n'est pas très important |
Ce n'est pas du tout
important |
Aspect moral : Quelles sont les valeurs auxquelles tu
crois et comment ces valeurs peuvent-elles t’aider dans ton choix? Que dit ta
conscience à propos des choix qui s’offrent à toi? Que dit ta religion
(croyance en…) à propos de ces choix? En quoi ta définition du bien et du mal
peut-elle avoir une influence sur ta décision? Est-ce que les options
présentent des conflits avec tes valeurs personnelles ou spirituelles? Si tu
crois en un dieu, ce dieu ou la croyance que tu as en quel qu’être ou chose
supérieur) peut-il comprendre que tu essaies de prendre la meilleure décision
étant donné les circonstances dans lesquelles tu te trouves?
J’exprime ici mes pensées et mes émotions
Oui, c'est très important |
Oui, c'est important |
Ce n'est pas très important |
Ce n'est pas du tout
important |
Aspect social : Y aura-t-il des gens autour de toi
pour te soutenir dans ton choix? Subis-tu des pressions de gens autour de toi
qui tentent d’influencer ta décision? Est-ce que les gens autour de toi sont
prêts à te donner le soutien nécessaire selon le choix que tu auras fait?
Concrètement, quel soutien pourront-ils t’offrir? Quel impact ton choix
aura-t-il sur tes relations avec ton ou ta partenaire, avec ta famille, avec tes
ami, tes collègues ou autres? Te sens-tu capable d’assumer le rôle de mère, d’accepter
les conséquences ou effets d’une chirurgie, d’une rencontre, d’un projet, d’un
événement ? Quel impact aura cette grossesse ou un autre enfant ou cette
chirurgie, cette rencontre, ce projet, cet événement sur la vie de tes enfants,
de ta famille, de tes amis, de tes collègues…?
Oui, c'est très important |
Oui, c'est important |
Ce n'est pas très important |
Ce n'est pas du tout
important |
Aspect affectif : Est-ce que tu auras du soutien de
la part de ton ou de ta conjointe ou de tes enfants ou de tes amis ou de tes
collègues… peu importe le choix que tu
feras? Désire-tu demeurer avec ce partenaire, désires-tu te libérer de cette
douleur de cet inconfort, désires-tu cette rencontre, désires-tu t’investir
dans ce projet, cet événement ? Quelles seraient les conséquences de ta
décision sur ta relation avec enfants, conjoints, famille, amis, collègues?
Qu’est-ce qui a le plus d’importance à tes yeux? Comment penses-tu vivre avec
le choix que tu as fait?
J’exprime ici mes pensées et mes émotions
Oui, c'est très important |
Oui, c'est important |
Ce n'est pas très important |
Ce n'est pas du tout
important |
Aspect plans pour le futur : En quoi ton choix aura
un impact sur tes rêves? En quoi ton choix aura un impact sur tes plans de
carrière? En quoi ton choix aura un impact sur tes études? Comment imagine-toi ta
famille, ton entourage, ta carrière… plus tard?
J’exprime ici mes pensées et mes émotions
Oui, c'est très important |
Oui, c'est important |
Ce n'est pas très important |
Ce n'est pas du tout important |
Autres aspects
Cette décision quant à l’issu de cette grossesse, cette
chirurgie, cette rencontre, ce projet, cet événement… peut t’amener à te
questionner sur d’autres aspects de ta vie : à propos de la signification
d’évènements passés dans ta vie, de ta famille et de tes enfants, ton
éducation, ta spiritualité, ta sexualité, ta carrière, tes projets…
J’exprime ici mes pensées et mes émotions
Écrivez les autres aspects qui peuvent avoir une importance
particulière pour vous :
Exercice 4 : Héritage de ta décision
Cette réflexion permet d’avoir en tête non seulement les
aspects plus difficiles de ta démarche, mais aussi les aspects plus positifs
qui pourraient en découler. Cette réflexion est parfois difficile à faire au
début du processus, que ce soit à l’annonce d’une maladie, d’une opération, une
nouvelle relation, un nouveau projet ou événement, donne-toi le temps d’y revenir une fois que ta décision
sera prise, même si c’est plusieurs semaines plus tard.
Essaie de penser à ce que cette expérience peut t’enseigner
et t’apporter : un nouvel objectif, une nouvelle compréhension du monde, une
nouvelle façon de voir les choses, une nouvelle façon de considérer ton ou ta
partenaire ou ton entourage…
Comment pourrais-tu honorer cet héritage? Comment peux-tu
faire en sorte que ce que tu as appris ou gagné reste présent dans ta vie?
Peur du regret
Il est possible d’avoir peur de ne pas prendre la bonne
décision. Rappelez-vous que vous Essaie de prendre la meilleure décision
possible dans les circonstances dans lesquelles tu te trouves. Les gens que tu
auras impliqués dans ta décision pourront t’aider à toi rappeler des raisons de
ta décision. Ils pourront aussi vous rappeler que vous essayiez de prendre la
meilleure décision possible avec les circonstances et l’information que vous
aviez. Tu peux également mettre par écrit tes raisons afin de pouvoir les
relire éventuellement. Aucun des choix auxquels on fait face n’est parfait
,mais on fait le mieux qu’on peut dans cette situation. La façon dont on se
sent après un choix est influencée par la façon dont la décision a été prise.
En s’attardant aux émotions que tu ressens, tu seras mieux préparées à
affronter les sentiments après la décision.
Plan d’adaptation ou plan de survie : Pour éviter les
regrets et tenter de faire en sorte que les moments suivants la décision ne
soient pas trop difficiles, il peut être intéressant de faire un plan
d’adaptation ou un plan de survie. C’est-à-dire de se demander tout de suite,
qu’est-ce que je pourrais faire pour me sentir mieux si j’ai des regrets. Cela
peut-être d’appeler à la Clinique pour parler à quelqu’un, prendre rendez-vous
avec un thérapeute, prendre un moment spécial pour prendre soin de toi, parler
à un ou une amie, écrire dans un journal, etc. En ayant une idée de ce que tu
feras si tu trouves l’expérience difficile, tu auras plus facilement la
possibilité de te sentir mieux et en contrôle de la situation.
Tu peux décider de comment Tu veux vivre ton choix : Tu
peux prendre la décision de ne pas te juger et de ne pas te blâmer. Si tu as
pensé avec attention et fait le choix au meilleur de ta connaissance, tu n’as plus
à te juger ou à te critiquer. Tu mérites de retrouver une paix d’esprit. Tu
fais de ton mieux.
Tu es unique dans la façon dont tu vis cette expérience,
mais tu n’es pas seul. Sache que plusieurs personnes sont passées par là. Même
si la décision ou le processus de décision est difficile, tu mérites aussi du
crédit pour le soin et l’effort que tu démontres à prendre la meilleure
décision possible.
3 exercices qui t’aideront à faire des choix intelligents
Pour faire des choix intelligents, on doit apprendre à
limiter nos détours. Et s’il y a bien un détour qui nous empêche de
faire les bons choix, c’est le détour de disponibilité, c’est ce réflexe que
nous avons tous à privilégier les informations qui sont immédiatement
disponibles c’est-à-dire que par défaut on se base en priorité sur nos
croyances, impressions, préjugés et émotions.
Quand on est sous l’effet de ce détour, notre cerveau prend
involontairement des raccourcis et s’abstient de rechercher de nouvelles
informations qui pourraient pourtant éclairer notre prise de décision.
Résultat, on omet certaines informations cruciales au moment
de faire nos choix et/ou on passe à côté d’opportunités parce qu’on ne voit pas
toute l’étendue des solutions qui s’offrent à nous.
Pourtant si on passait un peu plus de temps à réfléchir et à
analyser nos choix, on obtiendrait plus d’informations qui nous aideraient à
prendre de meilleures décisions.
Alors comment faire pour limiter ce détours ? Comment faire
des choix plus intelligents ?
Une première façon de contrer ce détours est de se
faire aider par quelqu’un qui a déjà été confronté à un choix similaire par le
passé. Cette personne pourra en effet nous sortir de notre inertie et nous
apporter de nouvelles informations auxquelles nous n’avions pas forcément
penser.
La 2ème solution, plus méthodologique, est d’utiliser
différentes techniques qui nous forcent à aller chercher de nouvelles
informations.
Dans cet article on va s’intéresser à 3 de ces méthodes.
Le modèle de l’inversion
Quand on prend une décision, on tend par réflexe à chercher toutes les informations immédiates qui nous confortent dans nos choix.
Le modèle de l’inversion permet d’aller à contre-courant de
cela.
Au lieu de sélectionner seulement les informations qui vont
dans notre sens, on va chercher volontairement toutes les informations qui
expliquent pourquoi ces choix sont mauvais. On inverse notre pensée. On appelle
cela plus communément se faire l’avocat du diable.
Prenons quelques exemples concrets pour mieux comprendre.
Exemple 1 : L’achat d’une maison
Admettons que tu veuilles acheter ta résidence principale. Tu
visites 1 bien, 2 bien… et au bout du 5ème bien tu trouves enfin la maison de tes
rêves. C’est une magnifique villa au bord de la mer qui réunit tous tes critères
et qui en plus est dans ton budget.
A première vue, acheter cette maison semble être le bon
choix. Et c’est peut être le cas mais pour en être complètement sûr, tu décides
d’utiliser le modèle d’inversion.
Tu vas au-delà de tes émotions et de tes premières
impressions très positives (tes informations immédiates) pour aller chercher
tous les points négatifs de la maison. Tu retournes dans certaines pièces et
cherche tout ce qui ne va pas.
En faisant cet exercice, tu découvriras des détails que tu
n’avais pas vu lors de ton premier passage. Avec ces nouveaux éléments en tête,
tu pourras alors faire le bon choix.
Exemple 2 : Le service client
Ton produit devient de plus en plus populaire à tel point
que tu n’arrives plus à répondre à toutes les questions de tes clients. Tu as
besoin de quelqu’un au support client et tu hésites entre sous-traiter la tâche
à une entreprise ou embaucher quelqu’un en interne.
Tu penses que les 2 options sont bonnes et tu as du mal à
les départager. Tu décides alors de suivre le modèle d’inversion et d’analyser tes
choix sous un oeil volontairement très critique.
Pour la sous-traitance tu commences par te demander :
Pourquoi sous-traiter le service client à une autre
entreprise est une très mauvaise idée ?
Peut-être que pour toi sous-traiter est synonyme de perte de
contrôle ou peut être que tu as peur que le sous-traitant ne comprenne pas
aussi bien que toi les problématiques de tes clients ou qu’il ait moins à coeur
de les aider.
Tu listes ici toutes les raisons qui te viennent à l’esprit.
Tu fais ensuite la même chose pour le choix concernant
l’embauche de quelqu’un en interne :
Pourquoi embaucher quelqu’un en interne est une très
mauvaise idée ?
Peut-être parce que recruter quelqu’un en interne c’est
renoncer au budget que tu as réussi à débloquer pour un autre poste très
important dans votre entreprise. Et peut-être que tu as peur que la personne
fasse du très mauvais travail après sa période d’essai et que vous vous
retrouviez avec une personne qui s’investit peu dans l’entreprise…
Tu listes là aussi tous les éléments qui te viennent à
l’esprit. L’idée ici est vraiment de prendre un point de vue très critique.
Au lieu de te demander pourquoi une option est mieux qu’une
autre, tu pars du principe que les 2 options sont très mauvaises et tu
expliques pourquoi.
En faisant cet exercice, tu es contraint d’aller chercher de
nouvelles informations auxquelles tu n’auraient pas forcément pensé.
Le modèle
d’inversion permet de limiter ce détour. En se faisant l’avocat du diable on
analyse nos choix sous un oeil très critique.
Les 6 chapeaux de Bono, pour aborder nos décisions sous des angles très différents, on peut utiliser les 6 chapeaux de Bono.
Résoudre les problèmes en les analysant sous 6 angles
différents. Cette technique est connue sous le nom des 6 chapeaux de Bono.
À l’origine cet exercice a été pensé pour les groupes mais
il fonctionne aussi très bien si vous le fais seul.
Pour commencer, imagine avoir en face de toi 6 chapeaux de
couleurs différentes. Chaque chapeau symbolise quelque chose. Et lorsque vous
les mets, Tu penses et agissez selon ce qu’ils symbolisent :
Le chapeau blanc
représente la neutralité. Quand tu le mets Tu penses faits et chiffres. Toutes
les informations que vous considérez sont dénuées d’interprétations.
Le chapeau rouge représente les émotions. Avec ce
chapeau, vous vous fiez à tes intuitions, sentiments, impressions et
pressentiments.
Le chapeau vert symbolise la créativité. Quand vous
le portez , il n’y a aucune censure, vous est autorisé à générer de nouvelles
idées même farfelues ou provocantes. Tu as une réflexion fertile.
Le chapeau noir représente le pessimisme. Ce chapeau
vous fait agir avec prudence, il vous fait considérer les dangers, les risques,
les objections et les inconvénients.
Le chapeau jaune représente l’optimisme. Ici vous
apportez des critiques positives et constructives. Vous rêvez et êtes stimulé
par l’espoir.
Le chapeau bleu quant à lui représente
l’organisation. Quand vous le portez, vous canalisez les idées et tu fais preuve
de rigueur et de discipline. Vous synthétisez et retenez les meilleures idées
que tu as générées jusqu’à maintenant.
Si tu veux enrichir votre réflexion et faire les bons choix,
il vous suffit d’analyser tes choix en portant chaque chapeau tour à tour.
Tu commences par porter le chapeau blanc et tu réfléchis de
façon très analytique à ta décision. Une fois que tu as fini, tu l’enlèves pour
mettre le chapeau rouge et tu analyses le même choix mais cette fois sous le
spectre de l’émotion. Tu continues ainsi de suite jusqu’à mettre le dernier
chapeau.
Prenons un exemple pour mieux comprendre.
Admettons que tu sois comptable et que tu veuilles changer
complètement de carrière. Tu veux te lancer dans l’événementiel et tu hésites
encore à sauter le pas. Tu analyses alors le choix auquel tu fais face en
portant les 6 chapeaux tour à tour.
Chapeau blanc (neutralité) : Les salaires moyens pour cette
carrière dans l’événementiel sont plus élevés. J’ai fait une formation par le
passée dans ce domaine ce qui peut m’aider à apprendre le métier plus
rapidement.
Chapeau rouge (émotions) : Le travail que je fais ne me
plait plus. Chaque matin quand je me lève je me sens démotivé. J’ai
l’impression que j’ai fait le tour de ce métier. J’ai envie de passer à autre
chose. Si je ne le fais pas maintenant je le regretterai.
Chapeau vert (créativité) : Je ne sais pas vraiment à quoi
m’attendre en me lançant dans cette carrière mais pour avoir un aperçu je
pourrais faire des choses qui s’en rapproche durant mon temps libre. Je
pourrais par exemple organiser des évènements bénévolement et voir si ça me
plait.
Chapeau noir (pessimisme) : Ce nouveau métier risque d’être
stressant. Les personnes qui travaillent dans l’évènementiel sont souvent
débordées. J’aurai probablement moins de temps pour moi et des horaires moins
réguliers.
Chapeau jaune (optimisme) : Ce métier est peut être
stressant mais j’adore travailler sous l’adrénaline. J’aime aussi me donner de
nouveaux défis. En plus ce métier est bien payé. Dans tous les cas si ça ne me
plait pas je peux toujours revenir à mon ancien emploi provisoirement.
Chapeau bleu (organisation) : En résumé j’ai d’un côté mon
travail de comptable qui ne me plait plus et de l’autre une carrière dans
l’événementiel qui est certes plus stressante mais qui me stimule plus et qui
est mieux payée. Avant de sauter le pas et de commencer cette nouvelle
carrière, je vais organiser des évènements de façon bénévole en parallèle de
mon travail pour voir si ça me plait. Si je prends plaisir à le faire alors je
ferai une formation et démissionnerai de mon travail. Si je vois que ça ne me
plait pas j’essayerai une autre carrière.
Ce qui est intéressant de constater en faisant cet exercice
c’est qu’au départ, on avait 2 options : Garder la carrière de comptable ; Changer
de carrière pour travailler dans l’événementiel
Mais en portant chaque chapeau l’un après l’autre, on a
réalisé qu’il existait en fait une 3ème option intermédiaire qui est de tester
cette nouvelle carrière en parallèle de notre travail.
L’exercice permet donc non seulement d’analyser nos choix
sous 6 angles différents mais aussi de trouver de nouvelles idées auxquelles
nous n’avions pas forcément pensé.
Entrer dans la peau de quelqu’un d’autre pour réfléchir à un choix est un bon moyen de sortir de sa propre tête et de faire de meilleur choix
Un bon moyen de récolter de nouvelles informations pour
faire un choix est d’entrer dans la peau de quelqu’un d’autre en se demandant :
Qu’est-ce que ________ ferait ?
Par exemple si j’ai du mal à me décider sur la façon de
construire mon portefeuille boursier, je pourrais me demander : Qu’est-ce que
Warren Buffett ferait ?
En me posant cette question, je mènerai alors une réflexion
différente. Je réfléchirai selon les principes de Buffet et non selon les
miens. Je verrai sans doute les choses sous un autre jour et ce qui me
permettrait de faire un meilleur choix.
Cet exercice est très courant en marketing. En marketing il
y a une pratique qui consiste à créer ce que l’on appelle des persona, une
personne fictive que l’on imagine et qui possède tous les attributs de la cible
réelle que l’on cherche à atteindre.
Par exemple admettons que notre entreprise produise des
cosmétiques pour les femmes qui ont entre 30 et 40 ans, on pourrait créer le
persona suivant : Claire 32 ans, mariée, 1 enfant. Elle habite en proche
banlieue montréalaise et travaille dans un cabinet de consultation. Elle gagne
un salaire de 3000 $ par mois. Elle dépense environ 150 $ de cosmétique chaque
mois. Elle achète essentiellement ses produits sur des boutiques en ligne…
Créer ce persona, nous aide à entrer plus facilement dans la
peau de notre cible et à faire des choix stratégiques en fonction de cela. Par
exemple si on hésite entre créer une boutique physique à Montréal ou renforcer
la présence de notre site e-Commerce, on peut se demander : Qu’est-ce que
Claire préfèrerait ?
En se fiant à notre persona on déterminerait ainsi que
renforcer notre présence en ligne est sans doute la meilleure option car notre
cible achète essentiellement en ligne.
En entrant dans la peau de quelqu’un autre, on est donc
forcé de sortir de notre propre tête et de réfléchir différemment. Et c’est
cette réflexion qui nous aide à faire le bon choix et à générer de nouvelles
idées.
Besoin d'accompagnement, de soutien, d'être guidé pour
l'atteinte de ton objectif ou de ton défi... selon ton besoin du moment ?
Au plaisir de t'accueillir dans la bienveillance, Sylvie
SySa Relation d'aide
Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maître-praticienne PNL - Praticienne EFT - Praticienne TCC
819 347-7664 - sybille6936@gmail.com
Suis-moi sur Facebook
/ SySa Relation d'aide Sylvie Savard (SySa) Hypnothérapie, PNL et EFT En ligne
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